Vos portefeuilles en bref
Fondée en 2012 à Boston, DraftKings est un joueur majeur du pari sportif en ligne et de l’iGaming. La société exploite une plateforme intégrée qui regroupe le pari sportif (Sportsbook), le fantasy quotidien (DFS) et le casino en ligne. Présente dans plusieurs États américains, ainsi qu’en Ontario, DraftKings se démarque par une offre en direct très complète : mises pendant le match, paris de performance et paris combinés. L’entreprise mise sur la profondeur de son produit et une gestion plus serrée des promotions pour accroître la valeur de chaque client.
________________________________________
Faits saillants en 2024–2025
• Résultats financiers du T2 2025 : revenus d’environ 1,51 G$ US, en hausse de 37 % par rapport à l’an dernier, et un BAIIDA ajusté de 301 M$ US, un sommet historique.
• Prévisions maintenues pour 2025 : DraftKings vise toujours entre 6,2 et 6,4 G$ US de revenus et 800 à 900 M$ US de BAIIDA ajusté, signe de confiance dans la performance attendue au second semestre, porté par la saison de la NFL.
• Innovation produit : la croissance est alimentée par l’augmentation des paris en direct, l’accent mis sur les paris de performance et les combinés avancés. L’intégration de Simplebet et de Sports IQ Analytics a permis d’enrichir l’offre en temps réel et d’améliorer la rapidité des ajustements de cotes.
• Discipline commerciale : la société réduit ses coûts d’acquisition de clients, cible mieux ses promotions et profite d’un meilleur équilibre entre ses activités de Sportsbook et d’iGaming.
• Contexte réglementaire et fiscal :
– Au Maryland, la taxe sur le mobile est passée à 20 %.
– En Illinois, DraftKings facture depuis le 1er septembre 2025 un frais fixe de 0,50 $ US par pari pour compenser la nouvelle structure fiscale.
– La pression politique s’intensifie autour des paris de performance : certains États, dont l’Ohio, envisagent de les limiter ou de les interdire.
• Activités connexes : Jackpocket, filiale de DraftKings active dans la loterie en ligne, a suspendu ses activités au Texas et au Nouveau-Mexique début 2025, rappelant que le cadre réglementaire demeure fragmenté aux États-Unis.
________________________________________
Pourquoi ce titre est à surveiller
• Position de leader dans un marché qui se légalise et croît rapidement, avec une offre en direct qui attire et fidélise les utilisateurs.
• Effet d’échelle clair : plus de marchés disponibles signifient des sessions plus longues, une meilleure rétention et une hausse de l’ARPU, ce qui soutient la profitabilité.
• Catalyseurs à court terme : la saison de la NFL, qui demeure un moteur majeur de croissance pour DraftKings.
• Gestion disciplinée : promotions plus ciblées et capacité de transférer une partie des nouvelles charges fiscales aux clients.
• Capacité d’innover : l’intégration d’outils technologiques spécialisés améliore l’expérience et augmente la monétisation par joueur.
________________________________________
Ce que disent les analystes
Les firmes de recherche demeurent optimistes malgré la volatilité du titre. Plusieurs analystes maintiennent une recommandation Achat, avec des cibles variant entre 53 $ et 55 $ US. Le consensus reflète la confiance dans la croissance des revenus et l’amélioration du BAIIDA, même si les enjeux fiscaux et réglementaires demeurent à surveiller.
________________________________________
Conclusion : une position stratégique dans nos portefeuilles
Chez Pratte Gestion de portefeuilles, nous voyons DraftKings comme un leader bien positionné dans un marché en pleine expansion. Les résultats records du T2, combinés à des prévisions solides et à des investissements ciblés en innovation, démontrent la capacité de l’entreprise à transformer la croissance en profitabilité.
Certes, la fiscalité plus lourde et les discussions autour des paris de performance créent un environnement de volatilité. Mais nous croyons que ces périodes de repli offrent des occasions d’accumuler un titre dont la trajectoire de revenus et de marges demeure robuste.
En somme, DraftKings allie croissance, discipline et innovation, et représente pour nous une position stratégique que nous maintenons — et que nous renforçons lors des baisses.
________________________________________
Les marchés en bref
Lundi
• S&P 500 : +0,47 % à 6 615,28 (record)
• Nasdaq : +0,94 % à 22 348,75 (record)
• Dow Jones : +0,11 % à 45 883,45
• S&P/TSX (Toronto) : +0,50 % à 29 431,02
________________________________________
Dollar canadien
Le huard a terminé la séance à 72,44 ¢ US, en légère progression.
________________________________________
Macro & politique monétaire
Les marchés misent fortement sur une baisse de 25 points de base de la Fed mercredi. La question est de savoir si ce sera un geste isolé ou le début d’un cycle d’assouplissement qui pourrait se poursuivre à l’automne.
Les rendements obligataires demeurent stables, le 10 ans américain évoluant autour de 4,04 %.
L’attention est centrée sur le discours de Jerome Powell et sur les projections des membres de la Fed, qui indiqueront si la banque centrale privilégie encore la lutte contre l’inflation ou si la priorité passe au marché de l’emploi, qui montre des signes de faiblesse.
________________________________________
Les titres en bref
• Tesla (TSLA) +3,62 % — le titre a bondi après l’annonce de l’achat d’environ 1 G$ US d’actions par Elon Musk, interprété comme un signal fort de confiance.
• Alphabet (GOOGL) +4,49 % — franchit le seuil des 3 000 G$ US de capitalisation boursière, rejoignant le club des géants techno.
• Oracle (ORCL) +3,42 % — profite de l’accord sur TikTok US, l’entreprise hébergeant déjà les données de la plateforme sur ses serveurs.
• CoreWeave +7,60 % — bond après avoir dévoilé les détails d’un contrat de plus de 6 G$ US lié à Nvidia.
• Nvidia (NVDA) ~neutre — freinée par une enquête antimonopole en Chine.
• StubHub — introduction en Bourse attendue cette semaine, surveillée par le marché.
________________________________________
Performance sectorielle
• États-Unis (S&P 500) : Technologie et Services de communication ont dominé la séance, portés par l’IA et les mégacaps. Les secteurs défensifs ont été plus calmes à l’approche de la Fed.
• Canada (S&P/TSX) : l’énergie a mené la progression, soutenant le marché torontois.
________________________________________
Mardi
• S&P 500 : −0,13 % à 6 606,76
• Nasdaq : −0,07 % à 22 333,96
• Dow Jones : −0,27 % à 45 757,90
• S&P/TSX (Toronto) : −0,39 % à 29 317,93
________________________________________
Dollar canadien
Le huard a reculé à 72,3 ¢ US.
________________________________________
Macro & politique monétaire
Les marchés ont consolidé après plusieurs records, dans l’attente de la décision de la Fed mercredi. Une baisse de 25 points de base est jugée acquise par les investisseurs, ce qui marquerait la première coupe depuis décembre. L’attention est tournée vers le dot plot et les projections économiques : combien de baisses d’ici la fin de 2025 — une, deux, ou plus ?
En toile de fond, les ventes au détail d’août ont surpris à la hausse (+0,6 %), confirmant une résilience de la consommation malgré le coût élevé du crédit. Les taux hypothécaires à 30 ans ont aussi reculé à 6,39 %, stimulant la demande de refinancement.
La Fed doit donc jongler entre un marché du travail qui se normalise, une inflation qui reste au-dessus de 2 %, et un climat politique tendu après la confirmation du gouverneur Stephen Miran.
________________________________________
Les titres en bref
• Nvidia (NVDA) −2,33 % — recul après que la Chine a interdit à ses entreprises d’acheter certaines puces Nvidia, pour des raisons de concurrence.
• Microsoft (MSFT) −1,2 % — prise de profits après une séquence de hausses.
• Alphabet (GOOGL) −0,9 % — repli modeste après son récent passage au-delà des 3 000 G$ US de capitalisation.
• Palantir (PLTR) −1,4 % — correction dans la foulée du mouvement plus large sur la techno.
• Oracle (ORCL) +1,5 % — gagne du terrain après avoir été confirmée comme partenaire clé dans l’entente sur TikTok US.
• Lyft (LYFT) +12,5 % — bond marqué grâce à un partenariat annoncé avec Waymo (Alphabet) pour déployer des véhicules autonomes à Nashville.
• Baidu (BIDU) +7,5 % — fort rebond grâce à des commentaires positifs sur ses efforts en IA et ses investissements dans ses propres puces.
• StubHub — a fixé le prix de son IPO à 23,50 $, ce qui devrait permettre de lever environ 800 M$ US.
________________________________________
Performance sectorielle
• États-Unis (S&P 500) : la technologie a pesé, plombée par Nvidia et Microsoft. En revanche, la consommation discrétionnaire et les services de communication ont été soutenus par Lyft et Oracle.
• Canada (S&P/TSX) : la baisse a été menée par la finance et les matériaux, alors que l’énergie est demeurée plus stable.
________________________________________
Mercredi
• Dow Jones : +0,57 % à 46 018,32
• S&P 500 : −0,10 % à 6 600,35
• Nasdaq Composite : −0,33 % à 22 261,33
________________________________________
Dollar canadien
• CAD/USD : autour de 0,72 $ US (peu de variation intrajournalière).
• Taux US 10 ans : retour vers 4,07 % (vs 4,03 % la veille), après un creux post-Fed.
________________________________________
Analyse macroéconomique et monétaire
La Fed a livré une baisse de 25 pb (nouvelle fourchette 4,00 %–4,25 %), largement anticipée. Le message de Jerome Powell reste prudent et dépendant des données : l’objectif est de gérer les risques (marché du travail qui ralentit, inflation encore « un peu élevée »). Marchés neutres en agrégat : rotation vers les titres qui bénéficient d’un coût du capital plus bas, tandis que les mégacaps technos ont subi des prises de profits. La courbe s’est brièvement détendue avant de se retendre modérément en fin de séance.
________________________________________
Les titres en bref
• Nvidia (NVDA) : −2,62 % — pressions après des informations de restrictions d’achats de puces en Chine.
• Broadcom (AVGO) : −3,84 % — baisse en sympathie avec le segment semi.
• Intel (INTC) : −1,46 % ; AMD (AMD) : −0,81 % — faiblesse sectorielle semi.
• Lyft (LYFT) : +13,13 % — partenariat avec Waymo pour des robotaxis à Nashville.
• Uber (UBER) : −4,96 % — repli malgré la dynamique robotaxi chez le concurrent.
• StubHub : première séance timide (clôture 22,17 $ vs 23,50 $ à l’IPO).
________________________________________
Performance sectorielle (S&P 500)
• En tête : consommation de base, financières, services publics — profils sensibles à la détente graduelle des taux.
• À la traîne : technologie de l’information, semi-conducteurs — prises de profits sur les leaders de cycle IA.
• Énergie/matériaux : mixtes, en ligne avec la remontée modérée des rendements et un dollar stable.
________________________________________
Banque du Canada
La Banque du Canada a abaissé son taux directeur de 25 points de base, à 2,50 %, poursuivant un cycle d’assouplissement amorcé l’été dernier qui a déjà ramené la politique monétaire de 5,00 % à 2,50 %. Dans son message, le Conseil de direction insiste sur la nécessité de « mieux équilibrer les risques » : la désinflation progresse, mais l’économie demeure fragile et exposée aux perturbations commerciales en provenance des États-Unis. Autrement dit, la Banque avance prudemment et ajuste le cap réunion par réunion, en fonction des données.
Cette décision reflète un diagnostic sans équivoque : la croissance s’étiole, le marché de l’emploi se dégrade à la marge et l’inflation sous-jacente se stabilise dans une fourchette plus confortable. La Banque reconnaît toutefois que les coûts liés aux chaînes d’approvisionnement et aux droits de douane peuvent encore se répercuter sur les prix. Elle surveillera de près l’évolution des exportations, de l’investissement des entreprises et des dépenses des ménages, tout en tenant compte du cadre budgétaire fédéral — le budget attendu le 4 novembre pouvant influencer la trajectoire de la demande et des prix.
La réaction des marchés a été cohérente avec un geste largement anticipé : le dollar canadien a légèrement cédé du terrain autour de 1,375 4 $/US, tandis que le S&P/TSX a progressé d’environ 0,3 %. Pour les ménages et les entreprises, l’impact est immédiat du côté des taux variables, alors que les taux fixes suivront surtout la courbe obligataire — très sensible, à court terme, à la décision de la Réserve fédérale attendue le même jour. Dans l’immobilier, l’abordabilité s’améliore à la marge, mais la relance dépendra de l’amplitude du recul des rendements et de la confiance des acheteurs.
Le débat porte désormais sur la suite : plusieurs économistes jugent plausibles une ou deux nouvelles baisses d’ici la fin de l’année, possiblement en octobre puis en décembre, mais sans trajectoire préannoncée. Le message entre les lignes demeure que la Banque ne vise pas un assouplissement « profond » ; elle cherche plutôt un point d’équilibre où l’inflation poursuit son ancrage alors que l’activité évite un ralentissement plus marqué.
Pour les portefeuilles, ce contexte milite pour une gestion disciplinée du risque : la détente graduelle des taux soutient la duration et les actifs de qualité, mais les vents contraires — incertitude commerciale, ralentissement de la demande, calendrier politique et budgétaire — incitent à privilégier les bilans solides, la génération de flux de trésorerie prévisible et la diversification. Prochaine étape à surveiller : la décision du 29 octobre, où la Banque du Canada devra arbitrer entre le soutien à la croissance et la prudence face aux chocs externes.

La Fed baisse également ses taux
La Réserve fédérale américaine a réduit son taux directeur de 25 points de base, établissant une fourchette cible de 4,00 % à 4,25 %. Il s’agit de la première baisse de l’année, justifiée par des risques à la baisse pour l’emploi et un ralentissement graduel de l’activité. Le vote a été quasi unanime : 11 membres ont appuyé une baisse de 25 pb, alors que Stephen Miran, nouvellement nommé, réclamait −50 pb. Fidèle à son approche, Jerome Powell a rappelé que la trajectoire restera dépendante des données et que la Fed demeure indépendante malgré les pressions politiques.
Sur le fond, le message est équilibré. L’inflation n’est pas encore solidement ramenée à 2 %, et les tarifs peuvent continuer de peser ponctuellement sur les prix. En parallèle, la dégradation des signaux du marché du travail – ralentissement des créations d’emplois, intentions d’embauche plus prudentes – milite pour un assouplissement graduel afin d’éviter une montée des licenciements. Les projections (« dot plot ») suggèrent d’autres baisses possibles en 2025, sans calendrier prédéfini : chaque réunion sera arbitrée à la lumière de l’inflation de base, des salaires et de la demande.
Côté marchés, le message est celui d’un biais accommodant mesuré. Les rendements obligataires américains devraient rester sous pression, ce qui soutient mécaniquement la duration et les segments sensibles aux taux (immobilier coté, services publics, crédit de qualité). Les titres de croissance bénéficient d’un coût du capital en recul, sous réserve de la tenue des marges dans un contexte macro plus mou. Le dollar US pourrait s’effriter par moments lorsque l’appétit pour le risque revient, mais la tendance dépendra surtout de l’écart de croissance et du sentiment global.
Pour les investisseurs au Canada, la décision de la Fed agit comme amplificateur de la détente amorcée par la Banque du Canada. La courbe canadienne demeure étroitement corrélée à la courbe américaine : un cycle d’assouplissement ordonné à Washington facilite la transmission ici via les taux fixes hypothécaires et le coût de financement des entreprises. Deux asymétries demeurent toutefois : 1) le choc tarifaire, plus immédiat pour l’économie américaine ; 2) un marché du travail canadien déjà plus fragile, ce qui pourrait amener Ottawa et la Banque du Canada à ajuster leur calibrage plus rapidement si la demande faiblit davantage.
En bref, la Fed cherche un chemin d’équilibre : assouplir sans s’emballer. Pour les portefeuilles, le contexte reste porteur pour la qualité (bilans solides, visibilité des flux de trésorerie) et pour une duration maîtrisée en revenu fixe, tout en demeurant sélectif sur les secteurs plus cycliques. Les prochaines lectures d’inflation de base, les tendances de l’emploi et l’évolution des marges corporatives seront déterminantes d’ici la fin de l’année.
Taux des fonds fédéraux : donnéeshistoriques et projections du FOMC
Chaque point représente la prévision du taux des fonds fédéraux d’un membre duFOMC.

________________________________________
Jeudi
• S&P 500 : +0,48 % à 6 631,96 (nouveau record historique)
• Nasdaq : +0,94 % à 22 470,73 (nouveau sommet)
• Dow Jones : +0,27 % à 46 142,42 (plus haut historique)
• Russell 2000 : +2,51 % à 2 467,70 (record de clôture, premier depuis novembre 2021)
________________________________________
Évolution du dollar canadien
• CAD/USD : 0,7231 $ US (en repli, la faiblesse des données d’emploi au Canada alourdissant la devise)
________________________________________
Analyse macroéconomique et monétaire
La séance a confirmé le virage accommodant de la Réserve fédérale. Après neuf mois de statu quo, la Fed a réduit mercredi son taux directeur de 25 points de base, le ramenant dans une fourchette de 4,0 % à 4,25 %. Ce geste, anticipé par les marchés, marque le début d’un cycle de détente monétaire dont les membres de la Fed prévoient deux autres baisses d’ici la fin de 2025.
Les investisseurs y voient moins un geste défensif face à un risque de récession qu’une politique de « gestion des risques » visant à soutenir la croissance. En effet, les données économiques ne pointent pas vers une contraction imminente : les demandes hebdomadaires d’assurance-chômage ont reculé à 231 000 (vs 240 000 attendus), confirmant une certaine résilience du marché du travail. Cette dynamique a permis aux investisseurs de maintenir leur optimisme, soutenant la prise de risque sur les marchés.
La réaction la plus marquée s’est observée sur le Russell 2000, indice des petites capitalisations, qui a bondi de 2,5 % à un record. Ces entreprises, davantage dépendantes du crédit, profitent directement d’un coût du financement plus bas. À l’inverse, le rendement du Trésor à 10 ans a légèrement progressé à 4,11 % (vs 4,09 % la veille), traduisant un équilibre entre attentes de croissance et pressions inflationnistes.
Cette posture de la Fed ne fait pas l’unanimité : certains, comme le gestionnaire David Tepper, préviennent qu’un assouplissement trop rapide pourrait surchauffer l’économie et raviver l’inflation, gonflant au passage des bulles d’actifs. Mais pour l’instant, le marché privilégie l’idée d’un cycle porteur pour la croissance et les bénéfices.
________________________________________
Les titres en bref
• Intel (INTC) : +22,77 % — envolée historique, meilleure séance depuis 1987, après l’annonce d’un investissement de 5 G$ US de Nvidia pour co-développer des puces destinées aux centres de données et aux PC.
• Nvidia (NVDA) : +3,49 % — bénéficie du partenariat stratégique avec Intel, renforçant son rôle central dans l’infrastructure IA.
• Micron (MU) : +5,56 %, Marvell (MRVL) : +4,58 %, Qualcomm (QCOM) : +1,74 % — tout le secteur des semi-conducteurs a profité de l’effet d’entraînement.
• Alphabet (GOOGL) : +1 % — bénéficie de la fin de l’enquête antitrust de Pékin, levée d’une incertitude majeure sur ses activités Android en Chine.
• Bullish (BLSH) : +12 % — résultats supérieurs aux attentes pour sa première publication post-IPO.
• Allstate (ALL) : +4,8 % — pertes liées aux catastrophes naturelles bien inférieures aux prévisions des analystes.
• Wynn Resorts (WYNN) : +2 % — relèvement d’objectif de prix par Stifel, optimisme sur les revenus du gaming international.
• Live Nation (LYV) : −2,77 % — la FTC et sept États intentent une action pour pratiques anticoncurrentielles liées à la revente de billets via Ticketmaster.
• FactSet (FDS) : −6 % — prévisions jugées décevantes malgré des revenus supérieurs aux attentes.
• Darden Restaurants (DRI) : −7 % — bénéfices légèrement sous le consensus, entraînant un repli marqué du titre.
________________________________________
Performance sectorielle
• États-Unis (S&P 500) :
o Technologies de l’information dominent largement grâce à la poussée des semi-conducteurs (Intel, Nvidia, Micron).
o Consommation discrétionnaire contrastée : solides gains pour Wynn, mais net recul de Darden.
o Financières positives, aidées par Allstate.
o Énergie stable malgré la légère hausse des rendements obligataires.
• Canada (TSX) :
o Avancée modérée, portée par les technologies et les métaux précieux.
o Les secteurs plus cycliques restent prudents en raison du ralentissement du marché de l’emploi canadien.
________________________________________
Vendredi
• Dow Jones : +0,20 % à 46 240
• S&P 500 : +0,20 % à 6 645 (nouveau record)
• Nasdaq : +0,30 % à 22 538 (nouveau record)
• Russell 2000 : +0,10 % à 2 470 (nouveau record)
________________________________________
Évolution du dollar canadien
• CAD/USD : autour de 0,723 $ US (peu de variation, marché stable après la Fed).
________________________________________
Analyse macroéconomique et monétaire
Wall Street a poursuivi son ascension vendredi, consolidant une semaine de records, dans la foulée de la première baisse de taux de la Fed depuis décembre. La réduction de 25 points de base, anticipée par les marchés, a été interprétée comme un geste de gestion des risques : Jerome Powell a insisté sur le ralentissement graduel de l’économie et la normalisation du marché du travail, tout en admettant que l’inflation restait légèrement au-dessus de la cible.
Les investisseurs ont choisi de mettre l’accent sur l’aspect accommodant du geste, considérant que la Fed ouvre la voie à un cycle d’assouplissement pouvant se prolonger d’ici la fin de l’année. Ce contexte a soutenu l’ensemble des indices, avec une performance particulièrement robuste des petites capitalisations (Russell 2000) qui profitent directement d’un coût du financement plus bas.
Les propos d’Aswath Damodaran, professeur à NYU, résument bien l’état d’esprit : « Tant que les bénéfices continuent d’arriver, il n’y a pas de catalyseur pour une correction. » En d’autres mots, ce n’est pas uniquement la technologie qui tire le marché, mais l’ensemble des actions qui bénéficient de la dynamique macro et des résultats solides.
________________________________________
Les titres en bref
• Apple (AAPL) : +1,4 % — soutien aux indices alors que le nouvel iPhone est lancé mondialement.
• Tesla (TSLA) : +2 % — regain d’achats spéculatifs dans un contexte de forte liquidité.
• Russell 2000 : +0,1 % — atteint un nouveau sommet, en hausse de 3 % sur la semaine.
________________________________________
Performance sectorielle
• États-Unis (S&P 500) :
o Technologie en tête grâce à Apple et Tesla.
o Consommation discrétionnaire soutenue par l’optimisme lié aux ventes d’iPhone.
o Les secteurs défensifs (santé, services publics) sont restés plus calmes.
________________________________________
Conclusion
La semaine se termine sur une note particulièrement positive, marquée par une série de nouveaux records. La décision de la Réserve fédérale d’amorcer un cycle de baisse de taux a agi comme catalyseur, renforçant l’appétit pour le risque et propulsant l’ensemble des indices, des mégacapitalisations technologiques aux petites capitalisations plus sensibles aux conditions de financement.
Dans ce contexte, nos portefeuilles ont très bien réagi aux différentes nouvelles économiques, profitant à la fois du rebond des titres de croissance liés à l’innovation et du positionnement défensif qui nous permet de traverser les périodes de volatilité. Septembre est historiquement un mois difficile pour les marchés, mais la performance solide enregistrée depuis le début du mois illustre la résilience de notre approche et la pertinence de nos analyses stratégiques.
Nous demeurons disciplinés : l’environnement reste marqué par l’incertitude — pressions fiscales, tensions commerciales, inflation encore présente — mais nous considérons que ces épisodes offrent aussi des points d’entrée pour consolider nos positions dans des sociétés de qualité, capables de générer des flux de trésorerie prévisibles et de s’adapter aux changements structurels.
En somme, cette semaine valide notre conviction que la combinaison de croissance de qualité, diversification et gestion rigoureuse du risque constitue la meilleure façon de créer de la valeur durable pour nos clients, même dans un mois réputé difficile comme septembre.