Marchés en pause après des records, l’inflation rassure

Vos portefeuilles en bref

Fondée en 2004, Celsius Holdings s’est fait une place dans l’univers des boissons énergétiques avec ses produits « better-for-you » — sans sucre, faible en calories et axé sur la performance. En 2025, l’entreprise a pris un virage majeur en élargissant son portefeuille avec Alani Nu et la relance de Rockstar en Amérique du Nord, le tout appuyé par un partenariat stratégique renforcé avec PepsiCo. Cette alliance propulse Celsius dans une autre ligue côté distribution et visibilité.

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Les faits saillants de 2025

• PepsiCo comme turbo : intégration d’Alani Nu au réseau PepsiCo, reprise de Rockstar en Amérique du Nord, et rôle de « category captain » dans l’énergie aux États-Unis.

• Croissance record : T2 2025 a affiché des ventes spectaculaires, avec des marges brutes autour de 50 % malgré la pression sur l’aluminium.

• Distribution massive : présence dans plus de 200 000 points de vente aux États-Unis, en plus d’une expansion au Canada et à l’international.

• Innovation constante : nouvelles saveurs, éditions limitées et forte présence cybercommerce, qui stimulent les achats répétés.

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Le titre en Bourse

• +94,4 % depuis le début de l’année (YTD).

• Après un sommet de 52 semaines à la fin août, l’action a reculé en septembre, un mouvement de consolidation normal après un rallye aussi marqué.

• Les niveaux actuels laissent encore place à un possible rebond si la zone de support réussit à tenir.________________________________________

Pourquoi conserver CELH au radar

1. Une plateforme multimarque : Celsius, Alani Nu et Rockstar couvrent différents segments et moments de consommation.

2. Avantage PepsiCo : distribution accélérée, plus de faces en tablette et meilleure exécution hors domicile (restaurants, stades, campus).

3. Unité économique solide : marge brute autour de 50 % et discipline de prix/mix qui amortissent les coûts volatils.

4. Catégorie en expansion : l’énergie continue de gruger des parts dans les boissons non alcoolisées, ce qui crée un vent arrière structurel.

5. Catalyseurs à venir : synergies d’intégration, déploiement de Rockstar, expansion internationale.

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Conclusion — notre lecture

Celsius 2025, c’est l’histoire d’une marque qui est passée d’un produit unique à un véritable portefeuille multimarque. Même après un recul technique en septembre, le titre affiche encore près de +95 % YTD. L’entreprise continue de gagner du terrain grâce à sa croissance explosive, son partenariat turbo avec PepsiCo et ses marges solides. Pour un portefeuille orienté croissance comme le nôtre, CELH demeure un titre stratégique à surveiller de près. Depuis les dernières semaines, nous avons réussi plusieurs bons coups avec ce titre ce qui en fait un pilier dans notre stratégie.

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Les marchés en bref

Lundi

• S&P 500 6 693,75 (+0,44 %)

• Nasdaq 22 788,98 (+0,70 %)

• Dow Jones 46 381,54 (+0,14 %)

• S&P/TSX (Toronto) 29 958,98 (+0,64 %) — la vigueur des matériaux (or) et une reprise de quelques titres provenant du secteur technologique ont porté l’indice.

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Dollar canadien (CAD)

Le CAD a terminé autour de 0,723 8 $ US (≈ 1,381 7 USD/CAD), effaçant une partie de ses gains récents face au billet vert dans un contexte de prudence avant de nouvelles données d’inflation aux États-Unis.

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Macro & monétaire

Thème IA dominant. L’annonce d’un investissement d’environ 100 G$ US entre un grand fabricant de puces et un leader des modèles d’IA pour accroître la capacité de calcul (≈10 GW) a ravivé la thèse d’un cycle de capex « data centers » pluriannuel. Le message implicite pour les marchés : si les dépenses d’infrastructure numérique s’accélèrent, la demande de semi-conducteurs, de logiciels cloud et d’électricité reste durablement soutenue — catalysant à la fois techno et services publics.

Politique & calendrier. Le risque de « shutdown » aux États-Unis demeure un plafond psychologique à l’approche de la date butoir du 30 septembre. Historiquement, les marchés finissent par faire abstraction des fermetures temporaires, mais la rhétorique politique peut accroître la volatilité intrajournalière.

Fed : débat sur l’ampleur des baisses. Après la première réduction de taux de septembre, le gouverneur Stephen Miran plaide pour des baisses plus agressives (~2 points de pourcentage) afin d’éviter un excès de restriction sur l’emploi, tandis que A. Musalem (Fed de St-Louis) appelle à la prudence pour ne pas tomber en surassouplissement trop tôt. Les opérateurs scrutent le PCE (mesure d’inflation préférée de la Fed) attendu vendredi, arbitre clé pour la courbe des taux et le dollar.

Technique & saisonnalité. Fin septembre/début octobre reste une fenêtre historiquement plus fragile (adage « sell Rosh Hashanah, buy Yom Kippur »). Plusieurs stratèges recommandent d’acheter les replis si un refroidissement tactique survient, la tendance haussière de fond demeurant intacte en l’absence de choc obligataire.

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Les titres en bref

• Nvidia (NVDA) +3,9 % — annonce d’un investissement jusqu’à 100 G$ US avec un partenaire IA pour déployer ≥10 GW de capacité. Thèse : prolongation du cycle IA jusque 2026+, traction sur l’écosystème (GPU, réseaux, stockage, refroidissement).

• Oracle (ORCL) +~6 % — nomination de Clay Magouyrk et Mike Sicilia comme co-PDG ; Safra Catz passe au rôle de vice-présidente directrice du CA. Signal de focalisation accrue sur OCI et les verticaux industries.

• Apple (AAPL) +~4 % — demandes initiales solides pour l’iPhone 17 (délais de livraison allongés, mix favorable Pro/Pro Max chez certains opérateurs).

• Barrick Gold (ABX) +7,4 % / Kinross (K) +3,8 % — levier direct à l’or record, appui visible au TSX.

• Services publics US — meilleure tenue, portée par la thèse « électricité des data centers » (besoins en puissance et en réseaux de plus en plus élevés).

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Performance sectorielle

• Technologie — en tête grâce à l’IA (semi-conducteurs, nuage, logiciels d’infrastructure).

• Matériaux — or en force, rattrapage des aurifères qui avaient sous-performé le métal une partie de l’année.

• Services publics — bénéficient des anticipations de capex électrique lié aux data centers et d’un biais taux potentiellement plus favorable si l’inflation confirme son reflux.

• Consommation discrétionnaire — Apple tire le segment « matériel/électronique » sur l’optimisme iPhone ; ailleurs, dynamique plus hétérogène.

• Énergie — plus atone, WTI ~62 $ US sous l’effet d’une offre jugée ample et d’un appétit au risque tourné vers la techno.

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Matières premières & devises

• Or (déc.) 3 775 $ US/oz (intraday record récent ~3 763 $ US) — soutenu par des taux réels attendus plus bas et une demande d’actifs refuges.

• Pétrole WTI (nov.) ~62,28 $ US/bbl — range serré, arbitrages entre offre élevée, stocks, et croissance mondiale modérée.

• CAD 0,723 8 $ US — reflète l’écart de croissance et de taux réels avec les États-Unis ; sensibilité élevée aux prochaines données US (PCE) et au ton de la BDC.

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• S&P 500 6 656,92 (-0,55 %)

• Nasdaq 22 573,47 (-0,95 %)

• Dow Jones 46 292,78 (-0,19 %)

• Russell 2000 -0,20 % (après un nouveau sommet en séance).

• S&P/TSX (Toronto) 29 815,63 (-0,48 %) — repli après un passage au-dessus des 30 000 en matinée, tiré vers le bas par l’information technologique.

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Dollar canadien (CAD)

Le CAD a reculé vers 0,723 0 $ US (≈ 1,383 0 USD/CAD) en fin de séance, dans un contexte de marchés plus frileux et d’attente du PCE vendredi.

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Macro & monétaire

Powell plus vigilant sur les valorisations. Le président de la Fed a jugé que les prix des actions sont « plutôt élevés », tout en rappelant que la trajectoire des baisses n’est pas tracée et que l’environnement reste « exigeant ». Message reçu : la banque centrale ne souhaite pas alimenter un nouvel excès d’exubérance au lendemain des records.

Données à venir. Le PCE (inflation préférée de la Fed) de vendredi devient l’arbitre de court terme. Une surprise à la hausse sur le cœur pourrait repousser l’idée d’un rythme de détente plus rapide.

Politique & ruban conjoncturel. Le risque de « shutdown » avant le 30 septembre reste un frein psychologique ; la rhétorique à Washington accroît la volatilité intraday, mais n’a pas déclenché de ventes paniques.

Thématiques de cycle. Après l’euphorie IA de lundi, la séance a vu un retour de la prudence : questions sur la durabilité du capex IA (coûts d’énergie, financement), prise de bénéfices sur les mégacaps, et réallocation vers valeurs plus défensives.

Taux & or. Le 10 ans US s’est un peu détendus (~4,11 %). L’or a inscrit un nouveau record intraday (~3 825 $/oz), prolongeant une série historique, tandis que l’argent a touché des niveaux inédits depuis 2011.

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Les titres en bref

• Nvidia (NVDA) - 2,8 % — prises de bénéfices après l’annonce d’un investissement de 100 G$ US dans l’écosystème OpenAI ; débat sur la structure client-fournisseur, les besoins énergétiques (≥10 GW) et la soutenabilité du cycle.

• Oracle (ORCL) - 4,4 % — repli technique après un parcours +50 % en 3 mois sur la vague IA ; rotation intrajour hors mégacaps techno.

• Amazon (AMZN) - 3,0 % — Microsoft (MSFT) - 1,0 % · Meta (META) - 1,3 % — mégacaps en baisse dans le sillage de la prudence Fed/valorisations.

• Micron (MU) + 1,1 % — achats tactiques avant résultats, appuyés par l’angle mémoire/IA.

• Boeing (BA) + ~2,0 % — soutien d’annonces commerciales (commande d’Uzbekistan Airways ; spéculation d’un accord US–Chine), retour d’intérêt après sous-performance.

• Firefly Aerospace (FFLY) - ~15 % — résultats inférieurs aux attentes et pertes élargies ; ajustement post-IPO.

• IonQ (IONQ) — impulsion intraday après un jalon « quantum internet » (conversion vers longueurs d’onde télécom) avant reflux en fin de séance.

• AutoZone (AZO) - >3 % — bénéfice FQ4 en dessous du consensus ; compression de multiples à court terme.

• Aurifères (ETF or + mines) — tonicité avec l’or en record ; flux sur B2Gold, Kinross, Pan American, etc.

• Morgan Stanley (MS) — projet d’offre crypto pour E-Trade en H1 2026 (message stratégique pour la gestion de patrimoine, impact boursier limité à court terme).

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Performance sectorielle

• Technologie — lanterne rouge de la séance (IA/mégacaps en repli ; semi-conduc. mitigés).

• Matériaux — or/argent porteurs → miniers en hausse ; contre-tendance au Nasdaq.

• Consommation discrétionnaire — hétérogène (AZO pèse ; cybercommerce et plateformes reculent).

• Industriels — aérospatial soutenu (BA), mais prudence sur cycliques sensibles aux taux.

• Services publics — mieux tenus, les flux « électricité des data centers » restant un thème de fond ; bénéfice de la détente modeste des taux longs.

• Énergie — stable à mollasson (pétrole en range bas-60 $), arbitrages macro dominants.

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Matières premières & devises

• Or (intraday) ≈3 824,6 $/oz — 37e record de l’année, porté par l’appétit refuge et la perspective de taux réels moins contraignants.

• Argent — nouveau sommet depuis 2011, +~50 % depuis le début de l’année.

• WTI (nov.) ~62–63 $/bbl — sentiment mitigé entre offre ample et croissance mondiale modérée.

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TSX à 30 000 : un cap symbolique porté par l’énergie, l’or et un net regain de confiance

Le 23 septembre, l’indice S&P/TSX a brièvement franchi 30 000 points pour la première fois, point culminant d’un rallye amorcé au printemps et nourri par la vigueur des titres énergétiques et des métaux de base, la flambée de l’or, ainsi qu’un rattrapage des banques et de plusieurs « vedettes » technos canadiennes. Au-delà du chiffre rond, c’est surtout un changement de sentiment : après avoir été boudées face aux valorisations américaines, les actions canadiennes ont profité d’un escompte relatif et d’un contexte où les craintes de récession se sont estompées.

L’élan a aussi été porté par des catalyseurs venus des États-Unis (annonces majeures dans l’IA, bonnes indications de demande pour les nouveaux iPhone), qui ont diffusé un vent d’optimisme jusque sur le marché canadien. Résultat : un indice plus diversifié qu’on le croit, soutenu à la fois par les minières aurifères, les producteurs d’énergie, les financières et certains détaillants, qui s’est hissé à des niveaux records malgré un environnement macro encore brouillon.

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Mercredi

• S&P 500 : 6 637,97 (−0,28 %)

• Nasdaq : 22 497,86 (−0,34 %)

• Dow Jones : 46 121,28 (−0,37 %)

• S&P/TSX (Toronto) : 29 756,95 (−0,20 %)

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Évolution du dollar canadien

• CAD/USD : autour de 0,720 $ US, en léger retrait sur la journée.

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Analyse macroéconomique et monétaire

• Deuxième séance de consolidation à Wall Street, avec prises de bénéfices sur les mégacapitalisations technologiques/IA et prudence avant les chiffres des demandes hebdomadaires de chômage (jeudi) et l’indice PCE (vendredi).

• Le rendement du 10 ans US s’est tendu vers 4,14 %, signe d’un marché obligataire encore vigilant.

• Côté immobilier, les ventes de maisons neuves d’août ont nettement surpris à la hausse (autour de 800 000, +20,5 % m/m), soutenant les constructeurs résidentiels et tempérant le scénario de ralentissement.

• Le discours récent de Jerome Powell soulignant des valorisations élevées a ravivé les arbitrages hors croissance/IA à court terme.

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Les titres en bref

• Intel (INTC) +6,4 % — rebond après des informations sur des discussions d’investissement avec Apple.

• Alibaba (BABA) +8–9 % — accélération des investissements IA et annonces de produits ; collaboration renforcée autour de l’IA.

• Lithium Americas (LAC) +90–96 % — rumeur d’un intérêt de Washington pour une prise de participation (projet Thacker Pass).

• Micron (MU) −~3 % — résultats au-dessus des attentes, mais guidance jugée trop prudente pour un titre déjà bien avancé.

• Nvidia (NVDA), Apple (AAPL) — reflux dans un contexte de doutes sur la dépense IA et de valorisations tendues.

• Oracle (ORCL) −~2 % — financement obligataire et essoufflement de la narrative IA à court terme.

• Freeport-McMoRan (FCX) −~10–17 % — force majeure à Grasberg et réduction des volumes attendus en cuivre et or.

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Performance sectorielle

• États-Unis (S&P 500) :

o Technologies de l’information en tête des replis (prises de bénéfices IA, sensibilité aux taux/valorisations).

o Immobilier résidentiel/constructeurs soutenus par les ventes neuves robustes.

o Énergie plus résiliente récemment, portée par la rotation sectorielle.

• Canada (S&P/TSX) :

o Léger recul, financières en retrait ayant pesé sur l’indice, malgré une tenue mitigée des matériaux.

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Jeudi

• Dow Jones : 45 947,32 (−0,38 %)

• S&P 500 : 6 604,72 (−0,50 %)

• Nasdaq : 22 384,70 (−0,50 %)

• TSX : 28 915,89 (+0,57 %)

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Dollar canadien

• CAD/USD : 0,7231 $ US (en baisse)

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Analyse macroéconomique et monétaire

Wall Street a reculé pour une troisième séance consécutive, plombée par la chute d’Oracle et la remontée des taux obligataires. Le rendement du Trésor à 10 ans a touché 4,20 %, après des données solides sur l’économie américaine :

• Les demandes hebdomadaires d’assurance-chômage sont tombées à 218 000 (vs 235 000 attendus), confirmant la résilience du marché du travail.

• Le PIB T2 a été révisé à la hausse à 3,8 %, renforçant l’idée que la Fed pourrait retarder ses prochaines baisses de taux.

Ces signaux macroéconomiques soutiennent la vigueur économique, mais alimentent aussi la crainte d’un resserrement monétaire prolongé. Les investisseurs attendent avec prudence l’indice PCE (inflation) publié vendredi ainsi que les développements entourant un possible shutdown gouvernemental aux États-Unis, susceptible de générer de la volatilité.

Au Canada, le TSX a divergé positivement, porté par les technologies et quelques titres phares, malgré la faiblesse du dollar canadien.

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Les titres en bref

• Oracle (ORCL) : −5 % — troisième séance de baisse, un nouvel analyste prévoyant un recul de 40 % lié à des attentes jugées irréalistes pour le nuage et l’IA.

• Tesla (TSLA) : −4 % — ventes massives sur les valeurs technologiques sensibles aux taux.

• CME Group (CME) : +2 % — relèvement de recommandation par Citi (achat), cible haussée à 300 $ US.

• Webull (WEBL) : +1 % — initiation de couverture à l’achat par Rosenblatt, avec une cible offrant un potentiel de +36 %.

• Cipher Mining (CIFR) : −10 % — forte volatilité après une émission obligataire convertible et un accord de colocation HPC avec Google en soutien.

• Lululemon (LULU) : −3 % — dégradation par Needham, qui évoque un environnement trop compétitif.

• Intel (INTC) : +5 % — rumeurs d’investissement potentiel d’Apple, après l’annonce récente d’un soutien de Nvidia et du gouvernement américain.

• CarMax (KMX) : −20 % — résultats trimestriels largement inférieurs aux attentes, pire séance depuis 2022.

• Freeport-McMoRan (FCX) : −5 % — nouvelles pressions après la déclaration de force majeure à Grasberg.

• Lithium Americas (LAC) : +22 % — spéculations sur une prise de participation par Washington, poursuite de l’envolée.

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Performance sectorielle

• États-Unis (S&P 500) :

o En baisse : Technologies de l’information (Oracle, Tesla) et mégacapitalisations sous pression.

o Plus résistants : Énergie et financières dans un contexte de taux élevés.

• Canada (TSX) :

o Technologies en tête (+2 %), soutenues par Shopify.

o Matériaux en recul (métaux de base).

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Vendredi

• Dow Jones : 46 275,32 (+0,70 %)

• S&P 500 : 6 631,17 (+0,40 %)

• Nasdaq : 22 429,63 (+0,20 %)

• S&P/TSX (Toronto) : 29 982,21 (+0,08 %)

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Dollar canadien

• CAD/USD : 0,724 0 $ US, en légère hausse.

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Analyse macroéconomique et monétaire

Les marchés ont rebondi après trois séances de baisse, soutenus par la publication de l’indice PCE d’août, conforme aux attentes.

• Inflation sous-jacente (core PCE) : +2,9 % en rythme annuel, +0,2 % m/m.

• Inflation globale : +2,7 % en rythme annuel, +0,3 % m/m.

Ces données confirment le scénario d’une inflation en décélération maîtrisée, laissant la voie ouverte à deux baisses de taux supplémentaires d’ici la fin de l’année, en ligne avec le message de la Fed.

Le soulagement est d’autant plus marqué que les chiffres de jeudi (PIB T2 révisé à la hausse à +3,8 %, demandes hebdomadaires de chômage en baisse à 218 000) avaient ravivé la crainte que la Fed ralentisse son rythme d’assouplissement. Le PCE a rassuré : « pas de mauvaises surprises, donc pas de frein immédiat à la détente monétaire ».

Les investisseurs demeurent toutefois attentifs au risque de shutdown au 30 septembre et à l’évolution des tarifs annoncés par Washington, qui pourraient créer une volatilité ponctuelle.

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Conclusion de la semaine

Même si la semaine s’est avérée plutôt volatile, il faut se rappeler que les marchés avaient enchaîné plusieurs records depuis les derniers mois. Dans ce contexte, une pause ou un repli est tout à fait normal et peut être vu comme une respiration saine.

Les grands indices américains — S&P 500, Nasdaq et Dow Jones — avaient grimpé fortement, poussés par l’enthousiasme autour de l’IA, l’anticipation de baisses de taux et un climat économique plus positif. Après un tel parcours, il est logique de voir un peu de prise de profits et plus de prudence.

La publication de l’indice PCE d’août, conforme aux attentes, a rassuré les marchés. L’inflation sous-jacente (+2,9 % sur un an) et l’indice global (+2,7 %) demeurent contenus, ce qui garde ouvertes les probabilités de nouvelles baisses de taux d’ici la fin de l’année.

Au-delà de l’inflation, les investisseurs gardent un œil sur plusieurs enjeux :

• la solidité de la consommation et de l’emploi

• l’évolution des coûts de financement et des politiques monétaires

• le risque de volatilité liée à la politique budgétaire américaine.

Bref, après une série de hausses, une petite baisse ne change pas la tendance de fond. Les marchés restent bien orientés, mais dans un contexte où il faudra demeurer sélectif et attentif aux prochains signaux économiques.