Les indices terminent le mois en hausse

Vos portefeuilles en bref

Fondée en 1982, Electronic Arts Inc. (EA) développe, commercialise, publie et distribue des jeux, du contenu et des services pour consoles de jeux, PC, téléphones mobiles et tablettes dans le monde entier. EA est célèbre pour ses jeux dans divers genres, notamment les sports, la course, les jeux de tir à la première personne, l’action, le jeu de rôle et la simulation.

• Faits marquants en 2023

Résultats du deuxième trimestre de l’exercice fiscal 2024 : EA a enregistré d’excellentes performances, notamment grâce à ses franchises sportives.

Marges opérationnelles ajustées et prévisions : La marge opérationnelle ajustée a diminué à 26 % contre 28 % l’année dernière, en raison d’une augmentation des dépenses de marketing et de recherche et développement. EA maintient ses prévisions pour l’exercice fiscal 2024 avec des abonnements se chiffrant entre 7,3 à 7,7 milliards de dollars.

Croissance et bénéfices : Le chiffre d’affaires de 1,9 milliard de dollars au T2 était stable par rapport à l’année précédente, mais les abonnements sont en hausse de 4 %, stimulés par le lancement de FC24 et la croissance continue des franchises Madden NFL et FIFA.

Pourquoi est-ce une action à surveiller ?

La solidité des franchises d’EA, sa capacité d’innovation et ses performances financières robustes en font une action attrayante. La transition réussie vers EA Sports 24 FC et la croissance soutenue de ses franchises de jeux phares indiquent un potentiel de croissance continue.

EA a déclaré que « FC 24 », son premier jeu de football sans la marque « FIFA » depuis près de trois décennies, comptait plus de 14,5 millions de comptes actifs dans les quatre premières semaines suivant son lancement.

Le titre a accumulé des gains de 13 % depuis le dernier mois ce qui en fait un titre intéressant. De plus, l’entreprise a profité de ses acquisitions en 2021 de Playdemic, Codemasters, Metalhead Software et Glu Mobile, une tendance qui devrait se poursuivre à court terme. Electronic Arts prévoit que ses revenus et réservations se situeront entre 7,3 et 7,7 milliards de dollars en 2024.

Les marchés en bref

Lundi

Les Bourses terminent en légère baisse

La Bourse de New York a conclu la séance en légère baisse. Après plusieurs semaines de gains, le marché a montré des signes d’essoufflement, mais a maintenu une résilience qui inspire l’optimisme chez les investisseurs. Les indices ont clôturé comme suit :

Dow Jones : -0,16 %, terminant la séance à un niveau non spécifié.

NASDAQ : -0,07 %, clôturant également à un niveau non précisé.

S&P 500 : -0,20 %, finissant la journée à un niveau non mentionné.

• Les titres en bref

Shopify (+4,89 %) : La plateforme a connu une hausse significative après avoir annoncé des ventes record lors du Vendredi fou, avec environ 4,1 milliards de dollars d’articles vendus, marquant une augmentation de 22 % par rapport à l’année précédente.

Affirm (+11.97%): Cette entreprise spécialisée dans le paiement différé a bénéficié d’une forte utilisation des versements échelonnés pendant le Vendredi fou.

Amazon (+0,67 %) : L’action a gagné du terrain, coïncidant avec la conférence annuelle AWS re:Invent, où de nouveaux produits liés à sa filiale de cloud computing ont été présentés.

Telecom Argentina (+11,63 %), CAAP (+11,51 %), et Banco Macro (+9,18 %) : Ces valeurs argentines cotées à Wall Street ont connu une journée faste, poursuivant leur ascension à la suite de l’élection du candidat ultralibéral Javier Milei.

Foot Locker (-0.90%): L’entreprise a subi une baisse après que Citigroup a abaissé sa recommandation, citant des préoccupations concernant la conjoncture économique et des stocks excessifs.

Analyse de la situation du marché pétrolier et de l’OPEP

Le marché pétrolier a connu une baisse continue pour un quatrième jour consécutif dans un contexte où les investisseurs attendent avec impatience la réunion retardée de l’OPEP+. Le Brent, référence mondiale, est tombé en dessous de 80 dollars le baril, poursuivant sa plus longue série de baisses depuis fin 2021. Cette tendance à la baisse est survenue parallèlement à un ralentissement des bénéfices des entreprises industrielles en Chine, le plus grand importateur de brut au monde, soulignant les risques pour la croissance économique.

La réunion de l’OPEP+, initialement prévue puis reportée pour se tenir par visioconférence, s’annonce tumultueuse. L’Arabie saoudite, chef de file de l’OPEP, est confrontée à des désaccords internes sur la réduction des quotas de production de pétrole. Bien que Riyad soit déterminé à soutenir les prix du pétrole, jugés trop bas, il peine à convaincre certains pays africains, notamment l’Angola et le Nigeria, qui cherchent à augmenter leur production pour 2024. Ces pays dépendent fortement de leurs industries pétrolières et gazières pour leurs devises étrangères.

La chute des cours du pétrole, qui a vu le WTI chuter de près de 21 % et le Brent de 18 %, reflète une ambiance morose sur le marché. Les préoccupations concernant l’économie chinoise, les signaux mitigés en provenance de l’Europe et des États-Unis, ainsi que les taux d’intérêt élevés pesant sur la croissance, contribuent à cette tendance.

Mardi

Dow Jones : L’indice a augmenté de 0,24 %, ajoutant 83,51 points pour clôturer à 35 416,98.

S&P 500 : L’indice a légèrement progressé de 0,10 % pour atteindre 4 554,89 points.

NASDAQ : L’indice technologique a gagné 0,29 %, clôturant à 14 281,76 points.

La séance boursière a vu une reprise du rallye de novembre, stimulée par les commentaires d’un responsable de la Réserve fédérale américaine, Christopher Waller. Ses déclarations ont suscité l’espoir que la banque centrale pourrait ne pas avoir besoin de relever davantage les taux d’intérêt.

Les remarques de Waller, affirmant que la politique est « bien positionnée » pour ralentir l’économie et ramener l’inflation à 2 %, ont précédé la réunion du Comité fédéral de marché ouvert prévue pour les 12 et 13 décembre. Les marchés s’attendent généralement à ce que le comité maintienne son taux directeur stable.

Les titres en bref

Walmart (+1,24 %) : Profitant de la période d’achats de Thanksgiving, Walmart a vu son action augmenter.

Home Depot (+0,80 %) : Le géant du bricolage a bénéficié d’un petit rebond de la confiance des consommateurs.

Best Buy (+2.35%): La chaîne de matériel électronique a connu une hausse à la suite des ventes du Cyber lundi.

Boeing (+1,40 %) : L’action a grimpé après un avis favorable d’analystes.

Crocs (+5,13 %) : L’entreprise a bénéficié des achats du Vendredi fou.

Affirm (+11.51%): Le spécialiste du paiement différé a vu son action monter en flèche grâce aux promotions du Vendredi fou.

Tesla (+4,51 %) : L’action a gagné à la suite d’une augmentation des enregistrements de ses véhicules en Chine.

Mercredi

S&P 500 en route pour son meilleur mois depuis juillet 2022

Les actions américaines ont légèrement reculé après la publication du livre beige de la Réserve fédérale qui a signalé un assouplissement des conditions de travail et une activité économique plus faible. Les rendements des obligations du Trésor étaient en baisse, alimentés par l’espoir de réductions des taux de la Réserve fédérale l’année prochaine.

Dow Jones : L’indice a légèrement augmenté de 0,04 % à 35 430,42 points

NASDAQ : L’indice a perdu 0,16 % à 14 258,49 points

S&P 500 : L’indice a cédé 0,09 % à 4550,58 points.

Selon les données de Dow Jones Market Data, le Dow était en passe d’enregistrer un gain mensuel de 7,4 %, le meilleur depuis octobre 2022. Les hausses de 8,7 % du S&P 500 et de 11,1 % du NASDAQ en novembre seraient leurs meilleurs gains mensuels depuis juillet 2022.

Facteurs influençant les marchés

Les actions ont perdu les gains de mardi après que l’enquête du livre beige de la Fed ait montré une activité économique majoritairement plus faible et une demande de main-d’œuvre en baisse.

Les principaux indices boursiers étaient néanmoins en passe de réaliser leurs meilleurs gains mensuels depuis au moins octobre 2022, alors que les taux d’emprunt de référence pour l’économie reculaient.

Le rendement du Trésor à 10 ans, qui avait atteint un pic de 16 ans juste au-dessus de 5 % en octobre, a glissé à 4,28 % dans les échanges de mercredi, les investisseurs augmentant les paris sur un ralentissement de l’inflation qui encouragerait la Fed à arrêter d’augmenter les taux et même à les réduire dans les prochains mois.

La croissance économique des États-Unis au troisième trimestre a été révisée à la hausse à un taux annualisé de 5,2 %, au-dessus des attentes de 5 % et de l’estimation précédente de 4,9 %.

Les titres en bref

General Motors (GM) (+9,38 %) : General Motors a brillé en bourse avec une hausse significative de 9,38 %, clôturant à 31,60 dollars. Cette performance est attribuée à l’annonce d’un plan de rachat d’actions de 10 milliards de dollars et une augmentation de 33 % de son dividende, malgré des projections de bénéfices légèrement inférieures aux attentes pour 2023.

GameStop (GME) (+20 %) : L’action de GameStop a bondi de plus de 20 %, atteignant 16,25 dollars. Cette hausse spectaculaire intervient une semaine avant l’annonce des résultats de l’entreprise, alimentant les spéculations sur le marché.

Foot Locker (+16%): Le titre de Foot Locker a connu une hausse notable de 16 %, l’entreprise ayant dépassé les attentes pour ses résultats du troisième trimestre et ses prévisions annuelles.

Bank of America (+2,94 %) : Les actions de Bank of America a augmenté de 2,94 %, semblant profiter du recul des taux obligataires.

Citigroup (+1,98 %) : Citigroup a également bénéficié de la baisse des taux obligataires, avec une augmentation de 1,98 % de son action.

Jeudi

Un mois exceptionnel pour les indices

Dow Jones : L’indice a augmenté de 1,47 % pour clôturer à 35 950,89 points.

NASDAQ : L’indice a régressé de 0,23 %, terminant à 14 226,22 points.

S&P 500 : L’indice élargi a gagné 0,38 % pour clôturer à 4 567,80 points.

Cette séance a marqué la fin d’un mois exceptionnel pour Wall Street, avec des performances mensuelles impressionnantes pour les trois indices. Le Dow Jones a clôturé le mois de novembre avec un gain de 8,9 %, mettant fin à une série de trois mois de baisse consécutive. L’indice S&P 500 a augmenté de 8,9 % en novembre tandis que le NASDAQ a progressé de 10,7 %. Ces deux indices ont enregistré leur meilleure performance mensuelle depuis juillet 2022 et se trouvaient à environ 1 % de leurs plus hauts niveaux respectifs de l’année 2023.

Les données publiées jeudi matin ont révélé que l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle — l’indicateur d’inflation privilégié de la Réserve fédérale — a augmenté de 3,5 % sur une base annuelle, marquant un ralentissement par rapport à la hausse annuelle de 3,7 % observée le mois précédent.

Ces chiffres s’inscrivent dans une série de données inflationnistes positives observées en novembre, amenant les investisseurs à conclure que la Réserve fédérale a probablement terminé son cycle de hausse des taux et pourrait même commencer à les baisser en 2024.

En novembre, les actions du secteur technologique ont largement dominé le marché, mais les investisseurs ont quelque peu réduit leurs positions à l’approche de la fin du mois. Nvidia a perdu 2,9 % jeudi, mais a tout de même terminé le mois avec une hausse de 14,7 %. Les actions de Tesla ont reculé de 1,7 % jeudi, malgré un rebond impressionnant de 19,5 % en novembre. Alphabet et Meta ont respectivement perdu 1,8 % et 1,5 % au cours de la journée.

• Les titres en bref

Salesforce (9,35 %) : Le géant des logiciels de relations clients a nettement relevé ses prévisions de bénéfices pour le quatrième trimestre.

Snowflake (6,96 %): L’action de cette firme de stockage sur le cloud a bondi après la publication de chiffres trimestriels solides.

Ford (-2,93 %) : Le constructeur automobile a subi une baisse après avoir reconnu que la grève de six semaines lui a coûté 1,7 milliard de dollars.

ImmunoGen (82,75 %) : La biotech spécialisée dans le traitement du cancer a vu ses actions s’envoler à la suite de l’annonce de son rachat par les laboratoires AbbVie pour 10,1 milliards de dollars.

Phillips 66 (5,44 %) : La compagnie de livraison d’hydrocarbures a continué à être recherchée, notamment par suite d’une prise de participation d’un milliard de dollars par Elliott Investment Management.

• Réajustements de l’OPEP+ et impact sur les prix du pétrole

L’OPEP+ a décidé de réduire sa production de 1 million de barils par jour, en plus de la réduction unilatérale de l’Arabie saoudite, pour stimuler les prix du pétrole. Cette mesure, confirmée par les délégués de l’OPEP+, a été perçue comme volontaire, les quotas étant annoncés individuellement pour chaque pays.

Les prix du West Texas Intermediate ont chuté de plus de 2 %, s’établissant à 75,96 dollars le baril tandis que le Brent a clôturé à 82,83 dollars le baril. L’adhésion du Brésil à l’OPEP+ à partir de l’année prochaine est vue comme un renforcement potentiel de l’influence du cartel.

Cependant, malgré ces réductions, les prix du pétrole brut restent inférieurs de près de 20 % par rapport aux sommets de 2023, en raison des craintes de ralentissement de la demande et d’augmentation de l’offre. Les analystes anticipent une pression continue sur les prix dans les mois à venir.

Vendredi

• Attentes de la Fed

Dow Jones : L’indice enregistrait une légère augmentation de 0,1 %.

NASDAQ : L’indice a ouvert en légère baisse de 0,4 %.

S&P 500 : L’indice a affiché une baisse modeste de 0,1 % à l’ouverture des marchés.

Les investisseurs étaient attentifs aux déclarations de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, qui va s’exprimer en fin de matinée. La forte hausse de novembre était en partie due à la croyance des investisseurs que la Fed avait terminé ses hausses de taux et pourrait même commencer à les réduire au premier semestre de l’année prochaine. La prochaine décision de la Fed sur les taux est prévue pour le 13 décembre.

• Évolution du marché de l’emploi au Canada en novembre

En novembre, le Canada a connu une légère hausse de son taux de chômage, passant à 5,8 %, malgré l’ajout de 25 000 emplois. Cette augmentation s’explique en partie par la croissance démographique qui surpasse celle de l’emploi, reflétant un marché du travail plus difficile. Les secteurs de la fabrication et de la construction ont enregistré les plus fortes hausses d’emploi tandis que le commerce de gros et de détail ainsi que la finance, l’assurance, l’immobilier, la location et la location-bail ont vu le plus de pertes d’emplois.

Le Québec, en particulier, n’a pas ajouté d’emplois en novembre, avec un taux de chômage passant de 4,9 % à 5,2 %. À l’échelle nationale, le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage depuis octobre, marquant une tendance à la hausse depuis avril. Les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement touchés, avec une augmentation de 2 % de leur taux de chômage depuis avril. Malgré ces tendances, le salaire horaire moyen continue d’augmenter, avec une hausse de 4,8 % en novembre, similaire à celle d’octobre.

Conclusion

En résumé, le mois de novembre a été marqué par des performances remarquables sur les marchés boursiers, alors que les trois principaux indices ont enregistré des gains significatifs se rapprochant de leurs sommets annuels. Cette tendance positive a été soutenue par l'optimisme des investisseurs quant à la fin potentielle du cycle de hausse des taux par la Réserve fédérale et la possibilité de réductions de taux en 2024.